18 Janvier 2019
A L’OFFENSIVE SUR LE POUVOIR D’ACHAT
Le vote venait à peine d’avoir lieu au Parlement sur la loi portant sur les mesures d’urgences économique et sociales décidées par le gouvernement suite aux mouvement des « gilets jaunes » que la CFDT partait à l’offensive à la Fondation pour obtenir l’ouverture d’une négociation sur la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dans un courrier du 24/12/2018.
Depuis cette date, il semble que le Père Noël – Fondation soit fatigué et n’ait plus la volonté de distribuer des cadeaux à ses salariés. Peut-être faut-il enfiler un gilet jaune pour lui redonner de l’énergie à ce Père Noël.
La Fondation a pourtant dans sa hotte l’argent du CITS (Crédit d’Impôt sur la Taxe sur les Salaires) dont une partie pourrait financer cette prime exceptionnelle de pouvoir d’achat.
Craint-elle que les Conseils Départementaux et le Ministère de la Santé refusent de valider un accord portant sur cette prime exceptionnelle de pouvoir d’achat ?
Conformément aux articles de cette loi nous mettons en débat dans un projet d’accord nos propositions :
Pour tous les salariés sous contrat au 31/12/2018 :
- Prime maximum de 300 € proratisée en fonction de la durée de présence en 2018 et de la durée du travail inscrite sur le contrat pour les personnels dont le salaire est inférieur à 1,6 SMIC pour un temps complet soit 2434 €
- Prime intermédiaire de 200 € proratisée en fonction de la durée de présence en 2018 et de la durée du travail inscrite sur le contrat pour les personnels dont le salaire est inférieur à 2,3 SMIC pour un temps complet soit 3498,38 €
- Prime minimum de 100 € proratisée en fonction de la durée de présence en 2018 et de la durée du travail inscrite sur le contrat pour les personnels dont le salaire est inférieur à 3 SMIC pour un temps complet soit 4563,75 €
Nous n’oublions pas nos autres revendications notamment celle concernant l’indemnité de sujétion exceptionnelle des Assistants Familiaux et Assistantes Familiales en proposant à la négociation un accord sur la création, dans chaque
établissement où sont employés des AF, d’une commission d’évaluation et de suivi des sujétions exceptionnelles pouvant peser sur ce personnel.
Avec deux buts :
- Avoir des critères objectifs d’attribution et les mêmes pour tous
- Permettre un suivi régulier dans la transparence
L’idée est de permettre aux AF de saisir cette commission à travers un questionnaire où elles indiqueraient le plus précisément possible les sujétions auxquelles elles sont soumises.
La commission serait composée de 2 AF, le CSE responsable, un psychologue, éventuellement un psychiatre, le directeur de l’établissement et un représentant du personnel.
Le questionnaire et la grille d’évaluation doivent être élaborés en amont par la commission nationale des AF préexistante.
La Fondation très dynamique pour lancer des projets innovants en matière d’accueils, d’éducation, de protection de l’enfance et de la famille est beaucoup plus molle du genou en ce qui concerne ses salariés sur lesquels pourtant elle compte beaucoup, c’est pourquoi :
« Nous les appelons tous à enfiler le gilet de leur légitimes revendications pour interpeler ses dirigeants et soutenir les négociations en cours et celles proposées par la CFDT
et leur souhaitons